bonnie and clyde histoire d amour

Unehistoire d'amour et de sang débutée en 2003. Pour établir un parallèle entre les deux couples, il faut remonter dix ans plus tôt, en 2003. A l'époque, Beyoncé et Jay-Z dégaine le TSHIRT COUPLE KING QUEEN NOIR ET BLANC €17,50. T-SHIRT COUPLE PIZZA €17,50. T-SHIRT COUPLE CHRETIEN €17,50. T-SHIRT COUPLE MR MRS €17,50. TEE SHIRT COUPLE SWAG KING QUEEN €17,50. T-SHIRT COUPLE LOVE ROUGE €17,50. T SHIRT COUPLE COEUR CADENACE €17,50. Cette section ne contient actuellement aucun contenu. Ajoutez Compterendu de l'entretien avec Raissa Chapelin et sa maman a Pfaffenhoffen le 4 decembre 2006 Raissa est une très jolie jeune fille,soignée et coquette.Timide et résèrvée elle parle peu et ne me regarde pas,pourtant elle manifeste des émotions. Sa maladie est évolutive,les premiers symptomes sont aparus vers l'age de 10 ans;Raissa en est Linfamie de Bonnie et Clyde, un duo hors-la-loi, a perduré, mais l’histoire a en grande partie oublié les hommes qui ont mis fin à leur crime et à leur assassinat. Alors, qui étaient Frank Hamer et Maney Gault? Hamer était un tireur d'élite rapide . Frank Hamer est né le 17 mars 1884 à Fairview, au Texas, deuxième fils d'un forgeron. Il a commencé très tôt à pratiquer l Bonnieand Clyde, c’est l’histoire d’un couple éperdument amoureux ayant choisi la voie de la criminalité pour mener la vie la plus excitante possible. Leur parcours criminel, relativement atypique, fascine depuis près de nonton film mission impossible 3 full movie. Article publié dans Philosophie Magazine [En ligne] 17/07/2018. Nouvelle version publiée dans Foi & Vie, 2021 6, p. 56-59 en ligne sur le site de la revue ICI. Nouvelle version présentée au colloque “Georges Bataille 1897-1962 Pour une critique du management et des sciences de gestion” – 9 et 10 mars 2022, “Le jeu avec le je” Joueurs est le premier long-métrage de Marie Monge, présenté au festival de Cannes 2018 à la quinzaine des réalisateurs. L’histoire semble linéaire. Ella Stacy Martin travaille comme serveuse dans le bistro de son père on apprendra que sa mère est morte et qu’elle possède la moitié des parts du commerce. Une vie simple et réglée, animée par le seul mouvement des entrées et sorties du bistro, des demandes des clients et de la vie des cuisiniers. On ne sait rien d’autre, en particulier sur sa vie privée ou sentimentale. Un jour elle voit arriver Abel Tahar Rahim, qui vient pour postuler sur un emploi de serveur. On ne sait rien de lui non plus, sauf qu’il aurait occupé un poste similaire au restaurant de l’hôtel Meurice. Entre Ella et Abel, dès la première rencontre, quelque chose se passe, quelque chose passe, quelque chose qui va conduire Ella à quitter sa vie réglée et Abel à être déstabilisé par Ella. Des sensations intenses bousculent Ella, avant même qu’elle ne découvre de quelle nature elles sont tissées. Instinctivement, Ella est attirée par Abel. Une attirance mystérieuse, à laquelle elle résiste au début. Ella est d’abord questionnée par Abel, interpellée, secouée, bousculée puis, à l’occasion d’une fin de soirée imprévue, elle découvre, en suivant Abel, le monde du jeu, les cercles de jeu clandestins de Paris. Une initiation. Marie Monge filme au plus près ces lieux qu’elle colore en définissant une cohérence chromatique, des couleurs chaudes à base d’ocre associées à Abel, tandis que les couleurs de la vie d’Ella sont des couleurs froides, à base de bleus, jusqu’à l’inversion chromatique de la seconde partie du film. Quelques belles images surplombantes nous font voir la danse des jetons des tapis de jeux et la ronde de la boule de la roulette. Vues d’en haut, comme pour nous faire comprendre que ce monde est en-dessous. Justement, dans les sous-sols de Paris. Les sous-sols de l’addiction. Dans les cercles de jeu clandestins une très belle image à la tonalité de Hopper Le jeu des profondeurs Sous le visible des rues de Paris s’agite l’invisible des cercles de jeux et la puissance de la dépendance au jeu. Visages tendus, anxieux, présence des videurs, description furtive des banquiers des cercles, le cadre de ces salles souterraines est posé pour qu’on puisse suivre la navigation en profondeur d’Abel qui entraîne à sa suite Ella, d’abord fascinée puis actrice de ces jeux. Tout a déjà été écrit sur l’univers des jeux de hasard et les dépendances qui s’ensuivent à commencer par Le joueur de Dostoïevski la similitude entre le monde des jeux d’argent et le monde carcéral on parle de prison du jeu » etc. Aussi je ne vais pas ici suivre ce fil, mais entrer dans le film par un autre angle, celui du moi profond des personnages, ce moi profond qu’on appelle parfois le je » techniquement, dans la psychologie des profondeurs, le je » se situerait en-dessous du moi » et qui détermine une part importante de nos actions qui peuvent paraître irrationnelles au regard du moi. » Le fait que le je » se situe psychologiquement dans une sorte de sous-sol du moi », entre en résonnance avec la géographie des cercles de jeux telle que Marie Monge la présente, puisque les cercles clandestins sont logés dans les sous-sols du Paris visible. Je vais jouer de cette analogie morphologique et utiliser les ressources linguistiques de la langue française pour proposer un jeu de mots, une périchorèse un va-et-vient, un pas de danse entre le je » d’Ella et le jeu » auquel elle va jouer dans les cercles de jeu. Comme si le sous-sol du je » d’Ella était situé quelque part dans le sous-sol du jeu » clandestin. Cela me permettra de proposer une autre lecture du film de Marie Monge que celle faite par les critiques. Écrites pendant le festival de Cannes, les premières critiques du film ont insisté sur l’aspect amoureux du récit inséré dans le contexte des jeux clandestins et de l’addiction. Par exemple, dans son premier film, Joueurs, Marie Monge filme une passion amoureuse consumée par l’obsession du jeu » Christophe Narbonne, Première [en ligne], 12/5/2018 et ce film est un mélange de lumière, de passion et de destruction » Gwennaelle Masle, CineSeriesMag [en ligne], 11/5/2018. Les critiques récentes publiées au moment de la sortie du film le 4/07 suivent cette idée. Par exemple une romance sur fond de cercles de jeux clandestins » Étienne Sorin, Le Figaro, 4/07/2018, une descente aux enfers d’un couple à la Bonnie and Clyde » Lili Yubari, Biba, la dévastation d’un jeune couple en prise avec l’addiction aux jeux d’argent » Laurent Cambon, àVoir-àLire [en ligne], 28/6/2018, une histoire d’amour et de dépendance, passionnée et tragique, entre une jeune restauratrice et un joueur, flambeur et flamboyant, qui brûle sa vie sur les tapis » Sabrina Nadjar, Femme actuelle. Par rapport à ces critiques qui voient dans le jeu la destruction de l’histoire d’amour entre Ella et Abel, je crois qu’il serait intéressant de dissocier Ella d’Abel et de considérer que, dans le jeu, Abel joue avec l’argent et Ella joue avec son je. » Joueurs désignerait ainsi, non seulement ceux qui jouent aux jeux de hasard dans les cercles clandestins, non seulement ceux qui jouent aux jeux de l’amour Ella et Abel, mais aussi, et plus profondément, celle qui joue avec son je. En effet, même si l’histoire entre Ella et Abel s’apparente à une passion amoureuse effectivement inscrite dans le milieu des cercles de jeux clandestins et ici on retrouve une tradition cinématographique qui présente des couples d’amants maudits comme Bonnie and Clyde 1968 d’Arthur Penn, Le guet-apens 1972 de Sam Peckinpah ou Les anges déchus 1995 de Won Kar-Wai, Marie Monge semble centrer la dynamique du film sur le personnage d’Ella. Elle nous dépeint une femme cherchant à quitter une vie qu’elle ressent sans relief [Ella] est une femme qui a une vie comme beaucoup de gens. Une vie qu’elle n’a pas forcément choisie. Elle est là où elle est censée être. Elle n’est pas forcément malheureuse ou opprimée, mais elle ne sait pas exactement qui elle est, parce qu’elle n’a pas forcément eu de choix à faire dans sa vie. Elle attend que quelque chose arrive qui va la basculer » interview donnée à RFI [en ligne] le 14/5/2018. Une critique a relevé ce trait du personnage d’Ella, décrite comme une serveuse consciencieuse mais qui s’ennuie » Peter Bradshaw, The Guardian [en ligne], 11/5/2018. Marie Monge précise qu’Ella doit soit rester dans le monde qu’elle connaît, soit prendre le risque d’aller voir ailleurs et de découvrir autre chose sur elle-même aussi. » Ma proposition ici est de considérer qu’ aller voir ailleurs » pour découvrir autre chose sur elle-même » revient à s’engager dans un jeu avec son je. Je voudrais montrer que le parcours d’Ella est finalement très différent du parcours d’Abel. Pour distinguer radicalement la route d’Ella de celle d’Abel, le jeu d’Ella et le jeu d’Abel. Joueurs ? Peut-être, mais au même jeu ? Pas sûr. Le jeu d’Ella A quoi joue donc Ella ? Pour répondre à cette question, je propose de relire trois textes de Georges Bataille, Jacques Henriot et Eugen Fink qui abordent, chacun à leur manière la question du jeu. Ce triple éclairage nous permettra de mieux saisir la radicalité du mouvement d’Ella et de le différencier nettement de celui d’Abel. Dans un article publié en 1951 dans la revue Critique Sommes-nous là pour jouer ou pour être sérieux ? » à propos de l’ouvrage de Huizinga Homo ludens, essai sur la fonction sociale du jeu, 1951, Bataille distingue deux sortes de jeu, le jeu mineur et le jeu majeur le jeu mineur seul est reconnu dans un monde où l’utile est souverain, non le jeu majeur ; pour cette raison, rien n’est moins familier à notre pensée que le jeu majeur, qui ne peut servir et où se manifeste la vérité profonde » Œuvres complètes, Gallimard, tome XII, p. 118. Le jeu mineur ne demande nullement la pleine révolte » p. 116. C’est un jeu qui ne perturbe pas l’ordre des choses et le travail sérieux. C’est le jeu du tourisme en troupe » p. 117 comme l’appelle Bataille, où l’on emmène, en troupe », en masse, les nombreux touristes jouer, sans que le monde de la production soit mis en danger. Pas de remise en cause de l’utile avec le tourisme de masse qui est, pour Bataille, une immense abdication. » Tandis que le joueur authentique est, au contraire, celui qui met sa vie en jeu, que le jeu véritable est celui qui pose la question de la vie et de la mort » p. 111. Une mise en jeu » radicale de soi-même. De ce point de vue, le jeu d’argent indique mal le sens » du jeu p. 108. Je propose de considérer le parcours d’Ella comme sa mise en jeu dans un jeu majeur au sens de Bataille. Tandis que la dépendance aux jeux d’argent d’Abel l’apparenterait davantage à un jeu mineur. Au début du film, Ella semble percevoir le monde sous l’emprise de la technique, du calcul on la montre attentive aux opérations de caisse et finalement soumis à l’ennui du calcul. Si l’on veut vivre dans un tel monde en refusant l’emprise du calcul, soit on vole, comme Abel au début du film, Abel vole l’argent de la caisse, soit on joue, comme Ella. Ella ne veut pas voler. Alors il est indispensable de redonner du jeu à la vie. Pour Bataille, sans cette agitation capricieuse due au jeu, on est condamné à une existence sociale correcte et chargée de contrainte ou d’ennui » p. 109 la situation d’Ella telle que Marie Monge la présente au début du film. Pouvoir jouer est le signe que l’on parvient à s’échapper des rouages d’un déterminisme mortifère, à introduire un jeu dans un mécanisme rigide, le mécanisme de la vie routinière. Ici, la métaphore mécanique du mot jeu » permet une analogie très intéressante, analysée en détail par Jacques Henriot[3]. Le jeu d’un mécanisme est ce qui permet à une pièce mécanique de bouger. Pour Henriot, cette notion d’entre-deux, de distance intérieure, est centrale dans l’analyse du jeu. Il l’applique à l’individu qui joue en considérant que le jeu tient à l’intervalle qui sépare le sujet de lui-même » Le jeu, PUF, 1969, p. 95. Le jeu s’insinue entre l’individu et lui-même, entre son moi et son je il exprime un hiatus qui oblige l’individu à agir pour être. De ce point de vue, pour Henriot, le jeu est une poésie de l’action » p. 83. L’individu joue parce que en lui-même cela’ joue » p. 93. Il y a au centre de l’individu quelque chose’ d’instable qui joue » dans le sens mécanique et que le jeu dans le sens ludique visibilise. Il y a comme un trou » au centre de l’homme qui ne peut être bouché, une marge de flottement et d’incertitude qui empêche l’être humain de pouvoir être copié ou imité par un robot, aussi perfectionnés soient les algorithmes qui constituent ses programmes comportementaux. Si l’homme joue, c’est parce qu’il y a du jeu » dans l’être de l’humain p. 98. Un robot ne pourra jamais jouer » dans ce sens, même si on peut programmer une machine à exécuter parfaitement les règles du jeu. L’être humain est en un sens toujours en train de dé-coïncider » d’avec lui-même p. 98[4], ce qui est radicalement impossible à un robot. Relisant Pascal mais en en inversant les conclusions pessimistes sur le jeu comme divertissement et donc fuite de soi, Henriot considère que le jeu est, non pas un divertissement au sens pascalien, mais ce qui est très exactement le mouvement de vie par lequel l’homme se fait. La création de soi passe par sa mise en jeu. En jouant son je, dans l’incertitude de l’errance, Ella se créé par liberté. Tandis qu’en jouant aux jeux d’argent, dans les variations infinies des combinaisons du hasard des cartes ou de la roulette, Abel se détruit par dépendance. Ainsi rien n’oppose plus le jeu d’Ella au jeu d’Abel que cette distance intérieure, constitutive du jeu d’Ella et absente du jeu d’Abel. Ella n’est pas dépendante du jeu d’argent, comme Abel l’est. Dans une scène intéressante du film, Abel croit qu’il a inoculé en Ella le virus du jeu il lui dit que c’est comme une piqûre. Alors que, pour Ella, c’est bien davantage le mouvement de recherche de soi qui l’emporte sur l’addiction au jeu d’Abel. Cette possibilité que le jeu instaure un nouveau rapport au monde et à soi est développée par le philosophe Eugen Fink 1905-1975 dans Le jeu comme symbole du monde 1966. Fink montre comment la philosophie platonicienne, en réduisant le jeu à une copie » du vrai » monde, a empêché de comprendre le rapport de l’homme au monde autrement que par un face à face statique. Sans jeu. Pas de création par jeu dans le monde de Platon. Tandis que, en pensant le jeu comme une activité qui recolle » l’homme au monde, qui réunit l’homme et le monde symbole du monde », sun-bolos réunir, on comprend que jouer installe un rapport dynamique profondément renouvelé entre soi et le monde. Un rapport de proximité dans lequel l’élan par lequel on s’engage dans le jeu va produire un accès à nous-même par la révélation de choses inattendues. Fink considère que, dans la vie de tous les jours, nous vivons dans un curieux engourdissement et comme aveugles » p. 120, sans qu’aucune lumière ne vienne éclairer cette nuit de routine. Le monde se fait opaque, exactement comme pour Ella au début du film. Mais l’entrée dans le jeu vient nous donner l’impression de pouvoir sortir de l’opacité du monde car dans le jeu on va se sentir plus proche de l’essentiel et de l’authentique » p. 121. Tout à coup, quelque chose » va faire irruption, va venir trouer l’opacité du quotidien. Ce trou » est associé au trou » interne dont je parlais précédemment, à cette dé-coïncidence qui caractérise l’homme par rapport au robot. Le jeu nous entraîne dans une attitude esthétique » p. 75 vis-à-vis du monde, qui nous permet d’accéder à nous-mêmes. Du point de vue éthique, la clé de cette fécondité vient de ce que la mesure de l’action n’est plus rapportée à une morale extérieure » en surplomb, qui jugerait bien » ou mal » telle action en cours, mais relève d’un vécu » intérieur dont les critères évaluatifs sont différents. Une piste personnelle. Qui revient, lorsqu’on entre dans le jeu, à alterner des moments d’activité et de passivité par rapport au jeu. On dirige son action puis on se laisse diriger par le jeu en devenant le jouet du jeu. Cette passivité est la clé de l’accès recherché à soi. Ainsi semble agir Ella, dont on se demande parfois pourquoi elle fait ce qu’elle fait alors que la raison ou une morale de surplomb lui enjoindraient de faire autrement. On ne comprend pas toujours ce qu’elle fait. On a envie de lui dire d’être, justement, moins passive par rapport aux événements. Mais cette passivité apparente semble pour elle vitale. Ce qui revient à voir le jeu d’Ella comme une liturgie de la contingence. La vie d’Ella devient dépendante des gains et des pertes d’Abel En résumé, je propose de considérer qu’Ella 1 joue à un jeu majeur ; 2 en jouant son je ; 3 en espérant par ce jeu majeur avec son je retrouver un monde vivable au-delà de l’opacité du monde qui l’aveugle. Le contraire d’Abel qui 1 joue à un jeu mineur ; 2 sans se remettre en question ; 3 sans espérer changer le cours des choses. Voir le jeu Le désir de ne pas passer à côté de l’aventure » pour ne pas manquer le truc », pour ne pas passer à côté d’une nouvelle création de soi a été la marque de la réflexion du philosophe Ralph Waldo Emerson 1803-1882. Pour Emerson, on doit faire confiance à soi-même, on doit obéir à ses élans très profonds car on perçoit dans ces élans une sorte d’appel à vivre autrement. Dans ces moments, on mobilise en soi une capacité à inventer un chemin inédit, sans pouvoir préjuger de l’issue de la route. Mais dans le film, c’est Abel qui déclenche en Ella le mécanisme du mouvement, de l’élan. Du coup apparaît le problème d’Abel. Car pour Ella, se lancer et accepter de devenir le jouet d’un jeu pour accéder à elle-même revient à suivre la route d’Abel qui passe par le hasard des gains et des pertes. Au lieu de chercher à suivre sa piste, Ella va suivre la piste de l’argent aléatoire et en cela va devenir dépendante de la dépendance d’Abel. Dans les sous-sols des cercles clandestins, sa vie est tirée au sort des dés d’Abel. Aussi Ella ne devient pas le jouet du jeu mais le jouet du hasard. Les risques du jeu deviennent les risques du jeu d’argent. Des scènes fortes la montrent comme anesthésiée par les violentes secousses qu’elle subit à cause de cela. Car, si Ella reste protégée de la dimension addictive des jeux d’argent, Abel, lui doit payer des dettes de jeu importantes et se trouve poursuivi par les hommes de mains des banquiers des cercles clandestins. Commence alors l’aspect noir du film de Marie Monge, sur lequel les commentaires des critiques ont été unanimes. Autrement dit, la voie émersonienne se grippe à cause de l’argent. La déformation due à l’argent transforme la piste d’accès à soi en voie dangereuse car l’élan initial d’Ella devient enchâssé dans la dépendance d’Abel au jeu d’argent. Ici apparaît quelque chose d’intéressant pour comprendre l’échec du jeu d’Ella, le manque de gratuité du jeu. Dans une très intéressante réflexion sur les relations entre jeu et création, Penser la création comme jeu 2000, le philosophe et théologien François Euvé montre l’importance de la gratuité pour que le jeu puisse accomplir son œuvre de création le jeu ne vise aucune fin extérieure à lui-même [et se] distingue à la fois de la nécessité et du hasard » p. 354. Si le mouvement émersonien initial d’Ella revêt cet aspect de gratuité, son parasitage par l’argent, dû à la dépendance d’Abel aux jeux d’argent, le grippe fondamentalement. On voit poindre l’impact négatif de l’argent sur la démarche émersonienne, une corruption de l’élan de vie par l’argent. Cette confrontation entre la voie émersonienne et sa corruption par l’argent ouvre des pistes de réflexion nouvelles pour l’éthique de la finance, que je ne vais pas développer maintenant mais sur lesquelles je reviendrai ultérieurement. Ella aurait-elle pu jouer son jeu sans succomber au jeu d’Abel ? Oui évidemment ! mais si elle avait trouvé la solution il n’y aurait pas eu d’histoire d’amour maudit avec Abel donc pas le même film !. Il aurait fallu qu’Ella puisse, selon les termes de Wittgenstein, voir le visible », c’est-à-dire trouver de l’ extra-ordinaire » dans l’ordinaire, dans la vie de tous les jours. Voir le visible comme doté d’un jeu, le jeu du quotidien, c’est le voir comme un environnement non clos sur lui-même, non limité à une routine répétitive des mêmes gestes et des mêmes règles. Ce qui en desserre les contraintes et rouvre à l’étonnement devant le quotidien, et donc à l’enthousiasme, qui révèle sur le quotidien et sur soi-même des choses inattendues. Or Ella ne voit pas. Elle devient sceptique sur la vie. Elle croit que ce monde-là – le monde qu’elle voit – n’est pas pour elle, n’est pas son vrai jeu. Pas le je » qu’elle doit avoir pour vivre. Pas celui qu’elle est appelée à jouer. J’imagine que c’est cette opacité du visible qui est la raison pour laquelle elle décide de suivre Abel dans le monde du sous-sol pour espérer, par ce geste, pouvoir changer de jeu. Pour espérer voir. » Pour voir ce qui s’y passe, pour voir ce qu’elle doit voir. Comme si le fait de plonger dans le sous-sol du monde visible, le sous-sol invisible du jeu, allait lui permettre, justement, de trouver enfin son je » son jeu dans le monde. Justement, Abel lui semble pouvoir lui apporter ce relief, par de l’ extra-ordinaire. » Mais ici la quête tourne mal – à cause de l’argent comme on l’a vu – et commence alors la descente aux enfers. A la fin du film, Abel raconte à Ella qu’il a toujours été du côté des perdants. Pour lui, jouer veut dire gagner ou perdre de l’argent. Tandis qu’Ella met son je en jeu. Finalement, les joueurs » titre du film ne jouent pas au même jeu. Serait-ce la raison pour laquelle l’histoire d’amour entre les je » n’aboutit pas, sauf à la mort. Et qu’Ella repart seule. Mise hors-jeu ? Notes [3] Sur Jacques Henriot et la fécondité de sa réflexion sur le jeu, on pourra consulter Sciences du jeu et en particulier l’hommage du premier numéro [4] Henriot dit précisément que l’homme est un être incapable par nature de coïncider avec lui-même. » Je reformule ce passage en utilisant le terme dé-coïncider » qui a été introduit par François Jullien dans son ouvrage Dé-coïncidence. D’où viennent l’art et l’existence ? Grasset, 2017 et dans son cours public du 25 janvier 2017 quand les choses coïncident …, qu’il n’y a plus de jeu, plus rien ne peut arriver …, c’est mort » © Le béret de Bonnie and Clyde », 1967Comment c’était avant Bonnie Parker est une criminelle au grand chic. Incarnée par Faye Dunaway, elle porte à la perfection le béret. Le couvre-chef en feutre nous plaît pour son ambivalence. Il arrive à conjuguer un aspect canaille et une allure BCBG. Le plus comme Bonnie, accorder son béret au panama de son Clyde ! "Je t’aime… moi non plus" avec Jane Birkin Assurément, l’un des plus mythiques duos de la chanson française ! D’autant que Serge Gainsbourg l’a interprété avec deux icônes du grand écran. Car avant le succès de "Je t’aime… moi non plus" avec Jane Birkin, c’est avec Brigitte Bardot qu’il chante ce titre en 1967. Il faut dire que l’actrice lui passe commande elle lui demande de lui composer "la plus belle chanson d’amour qu’il puisse imaginer". Serge Gainsbourg s’exécute. Le lendemain de l’enregistrement, la bande est diffusée à la radio et Gunter Sachs, mari de Brigitte Bardot, n’apprécie pas. Menacé de poursuites, Serge Gainsbourg ne fera plus diffuser ce duo jusqu’à ce que Brigitte Bardot accepte une publication en 1986. Quelques mois après l’épisode, Serge Gainsbourg rencontre Jane Birkin sur le tournage du film "Slogan" et c’est le début d’une grande histoire d’amour. Il lui propose, sur les conseils de Mireille Darc, de chanter à ses côtés "Je t’aime… moi non plus" en lieu et place de Brigitte Bardot. Elle chantera sa partie un octave plus haut. Ensemble, ils enregistrent dans le même studio parisien que la version initiale. Le titre sort en février 1969 et ne passe pas inaperçu. S’il défraie la chronique en France, la chanson a un retentissement international et se classe numéro 1 des ventes au Royaume-Uni. L’album intitulé "Jane Birkin & Serge Gainsbourg" contient également le fameux duo "69 année érotique". Une collaboration qui rencontra un nouveau succès en 1971 avec "Ballade de Melody Nelson", extrait de l'album-concept "Histoire de Melody Nelson". "Dieu fumeur de havanes" avec Catherine Deneuve En 1980, Jane Birkin et Serge Gainsbourg se séparent. Claude Berri lui propose alors un nouveau projet la composition de la bande originale du film qu’il prépare "Je vous aime". Au casting, Catherine Deneuve incarne une parolière qui écrit "Dieu fumeur de havanes". Une chanson qui sera interprétée par Serge Gainsbourg et l’actrice, implorant très près du micro "Aime-moi, nom de Dieu". Le titre remporte un franc succès, restant sept semaines au classement des meilleures ventes au début de l’année 1981. Les rumeurs vont bon train sur une éventuelle liaison entre les deux artistes, malgré les démentis. Serge Gainsbourg composera d’ailleurs un album pour la star française la même année. "Bonnie and Clyde" avec Brigitte Bardot Parmi les muses de Serge Gainsbourg, impossible de ne pas citer Brigitte Bardot. Il vit en 1967 une passion courte, mais intense avec l’actrice star. Il écrit pour elle "Harley Davidson" et l’invite sur "Comic Strip". Inspiré par le film "Bonnie et Clyde" sorti en 1967 narrant l’histoire du dangereux couple Bonnie Parker et Clyde Barrow, Serge Gainsbourg compose l’album "Bonnie and Clyde" qui s’ouvre par le duo du même nom avec Brigitte Bardot en janvier 1968. "Charlotte for ever" avec Charlotte Gainsbourg Fruit de l’histoire d’amour entre Jane Birkin et Serge Gainsbourg, Charlotte Gainsbourg naît en 1971. 15 ans plus tard, il lui compose un album "Charlotte for ever". Le disque commence par le duo père-fille dont la musique est tirée d’un arrangement de l’"Adantino pour piano" d’Aram Khatchatourian. L’album compte également le duo "Plus doux avec moi". Mais ce n’est pas le premier duo entre Serge et Charlotte Gainsbourg. En 1984, il prépare son nouvel opus "Love on the beat" et compose "Lemon Incest" sur l’amour d’un père pour sa fille, jouant sur la ressemblance phonétique entre "un zeste de citron" et "inceste de citron", d’où le titre. "Vieille canaille" avec Eddy Mitchell En 1979, Serge Gainsbourg s’envole pour la Jamaïque et enregistre un disque intégralement reggae avec les musiciens et choristes de Bob Marley, dont le titre "Vieille canaille", adaptation de "You Rascal You", classique américain sorti en 1929. En 1986, Serge Gainsbourg enregistre une nouvelle version. Le reggae laisse place à un style jazz big band. Mais surtout, il invite le crooner français Eddy Mitchell pour un nouveau duo entre deux étoiles de la chanson française. Le titre sort en 45 tours et s’écoule à 75 000 exemplaires avant d’être intégré à l’album "Eddy Paris Mitchell". Un titre également utilisé pour la tournée et le disque réunissant Johnny Hallyday, Eddy Mitchell et Jacques Dutronc. "Love on the Beat" avec Bambou En 1980, il rencontre Bambou qui devient rapidement sa nouvelle muse. Elle joue le mannequin pour Serge Gainsbourg qui réalise en 1981 le livre de photos intitulé "Bambou et les poupées". Trois ans plus tard, Serge Gainsbourg écrit un nouveau titre "Love on the beat" qui donnera son nom à l’album en préparation. Sur ce nouveau succès aux sonorités funk, on peut entendre pour la première fois la voix de Bambou. La dernière compagne de Serge Gainsbourg partagera également le micro avec leur fils, Lulu Gainsbourg, en 2001 pour la chanson "Ne dis rien". Pour la St Valentin, Homer emmène la famille dans un parc d'attraction et, pendant que les enfants sont partis s'amuser de leur coté, Homer profite avec Marge du tunnel de l'amour. Mais suite à un coup de Bart, Homer et Marge se retrouvent coincés dans le tunnel. Homer décide alors de lui raconter trois histoires ayant en rapport l'amour. Homer raconte l'histoire de Bonnie et Clyde, interpretés par Marge et Homer. Cette histoire, contée par Marge, est une parodie de La belle et le clochard où Marge et Homer interprètent les rôles principaux tandis que les enfants jouent le rôle de leurs enfants. Bart raconte une version où Nelson est Sid Vicious, Lisa , Nancy Sprungen et Bart lui-même interprète le rôle de Johnny Rotten des Sex Pistols. Un épisode à 3 histoires de plus... Le pitch de départ est pire encore que dans La vengeance est un plat qui se mange trois fois. La première minute est assez drôle, mais ensuite... Le premier acte atteint le sommet de l'ennui, comment est-ce possible en s'inspirant d'une histoire aussi passionnante que Bonnie and Clyde ? Serge Gainsbourg est bien plus intéressant dans une chanson 3 de minutes. Et quel est ce délire de les faire résister aux balles pendant des plombes ? Dans l'ensemble d'ailleurs, j'ai trouvé l'épisode trop gamin, mis à part le coup de la chambre à gaz, le deuxième acte est d'ailleurs le pire de cet côté là. Le 3e acte n'est guère mieux, remplacer de la drogue par du chocolat, pfff... si au moins le tout était drôle, mais non. Une ou deux répliques sont sympathiques notamment Willie dans le 2e acte mais ça s'arrête là. Mauvais, tout simplement. lenny bar 31/08/2020 à 20h54 4/20 Je n'aime déjà pas trop Les épisodes à 3 histoires, mais alors sur l'amour !... D'ailleurs, l'intro dans le tunnel de l'amour est peut-être bien le seul bon moment... C'est dire le niveau 1/2 - HISTOIRE 1 Une histoire sur Bonnie & Clyde ? Pourquoi pas ? Encore faut-il bien la faire. Pour enfoncer le clou ils ajoutent un passage télé en noir et blanc sans intérêt et sans gags... Et à la fin Bonnie & Clyde continuent de parler en se faisant tirer dessus, pourquoi ? Nul. 1/6 - HISTOIRE 2 Un pastiche d'un Disney... Pastiche et non parodie car il n'y a pratiquement aucun gag. Le gag des spaghetti ayant déjà été fait avec Petit Papa Noel dans un autre épisode. Ils ont même réussi à ajouter une chanson insuportable, bravo. 1/6 - HISTOIRE 3 Lisa et Nelson se droguent au chocolat, le gag n'est pas mauvais, mais au final l'histoire entière tourne autour de ça, Nelson devient ensuite un gentil garçon, comme c'est interessant... 1/6 - Très peu de gags, la liste est presque exhaustive - Les automates dans le tunnel - "Bonnie et Clyde étaient les Bonnie et Clyde de leur temps" - Les puces bourgeoises - Dingo à la fourrière - Le parallèle entre la drogue et le chocolat - Le Texan qui voulait savoir "quoi d'autre était de la merde"... Rien ne va dans cet épisode. Un format détestable, un sujet ininteressante, humour inexistant, rythme hyper lent, pas une seule histoire pour relever l'autre... et cette fin lamentable avec Homer qui dit "ne faite pas de bêtises", non mais sérieux... Un bon épisode. La parodiede Bonnie & clyde est la moin bonne de toutes, le gag de Itchy et scratchyNan, il n'y a même pas scratchy !! est l'un des plus mauvais. Ned n'est pas important et est dénué d'interet et de sens. L'histoire n'a pas beaucoup de gags, et le seul qui m'ait fais est quand Homer/Clyde attache abraham et lui tire à coté en rafale en même temps que Abraham dit "Tu pouvais prendre tout ce que tu veux, t'es co-propriétaire. La 2ème est très bonne, avec Moe en bouledogue ultra-laid et Bart et lisa en chiot très mgnons, il faut le reconaitre ! Il y avait de bons gags, comme Dingo, Moe qui dit "ont peu se renifler si tu veux?" et les puces. La 3ème est bonne comme la 2èmme, bons gags, et j'adore la métaphore du chocolat à la place de la drgue. un fin un peu moyenne ma foi. Bref, un bon épisode, avec la fin très belle, avec la musique quand Homer forme un coeur en jettant les ordures et dit "Bonne St Valentin!"! Par contre, quelques chose stupides comme le I&S ou quand Marge/bonnie et homer/Clyde se font tirer dessus, mais ont dirais qu'ils ne sentent rien... J'avais un peu d'espoir pour cet épisode, même en voyant les notes largement négatives. Désormais, en le revoyant, je réalise qu'il est vraiment mauvais, et qu'un épisode à trois histoires passait, mais s'en est trop. Ils n'ont plus d'idées pour ce concept! Le concept aurait pu être originale, pour une histoire d'amour, même si la majorité d'entre elle ne m'intéresse pas. L'intro et les scènes secondaires sont assez bonne, plutôt bien.1/2. La première histoire n'est pas mal, le rythme, l'ambiance et les gags sont corrrect, mais sans plus.3/6. La deuxième est à la fois bonne et mauvaise, je suis mitigé pour celle-là, c'est une bonne parodie, mais c'est lent.2/6. La dernière, je l'ai detesté, rien n'est vraiment drôle, l'ambiance est bizzarre, sans mentionné Lisa et Nelson qui prend de la drogue, euh, du chocolat. C'est vraiment pourri.1/6. Les gags Les répliques de Willie, Patty et Selma en chats, Homer qui a neuf autres chiots et Luigi qui à ouvert un restaurant pour animaux. Vraiment mauvais, à oublier très rapidement! cofa48 22/04/2011 à 20h58 3/20 Bon,ok...Des fois je ne comprends les sont obligées de nous faire des épisode à trois histoire,et à part les Trehouse of Horror,quasiment aucun ne sont à l'épisode,pour commencer,on a un gag du canapé court mais absolument pas trois seules points viennent du début de l'épisode,assez bon avec quelque gags drôlela sorcière,Bart qui verse le liquide dans l'eau.Mais des que Homer nous raconte son histoire,ça ne vole pas bien haut...Cette première histoire est,tout de même la plus réussi de moins points de vue tellement la seconde et la troisième histoire sont ratées...Aucun gags drôle et réussi à retenir...La seconde aussi est le scénario est encore pire mais on peut retenir deux,trois gagsPatty et Selma en chat,Luigi.Et la troisième est dans la lignée des deux autres...Donc rien autre à dire pour ce très mauvais épisode. Pour son douzième opus, Magna Carta Holy Grail », Jay-Z a choisi de ne s’entourer que de grands noms de la musique. Forcément, son épouse fait partie du casting. Dix ans après le mythique Bonnie and Clyde », le couple s’apprête à retourner dans les studios. Leur dernière collaboration remonte à 2011, pour la chanson Lift Off », sur laquelle Kanye West avait également posé sa voix. Part II On the Run » sera une suite de Bonnie and Clyde », puisque la chanson raconte l’histoire d’amour d’un fugitif If loving you had a price I would pay my life for you ». Chaque duo du couple, de Upgrade you », à Crazy in Love » se sont transformés en véritables tubes planétaires. Le nouveau titre de Jay-Z et Beyoncé sera disponible dès le 4 juillet, via l’application Samsung Magna Carta ». Justin Timberlake, Pharrell Williams et Nas invités sur l’album Magna Carta Holy Grail » promet d’être l’un des albums les plus marquants de cette année. Jay-Z a invité les plus grands artistes du moment, comme Frank Ocean, Swizz Beatz, Justin Timberlake, Nas, ou encore Pharrell Williams. Le rappeur de 43 ans a dévoilé que deux remix figureront sur l’opus, l’une de Nirvana, Holy Grail » d’après Smells Like Teen Spirit », et l’autre de Heaven » avec des paroles de Losing my Religion ». On sait déjà ce qui tournera en boucle dans nos oreilles cet été !

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