4e régiment d hélicoptères des forces spéciales

Crééen 1993 comme simple détachement Alat (Aviation légère de l'armée de Terre) des opérations spéciales (Daos), l'unité est devenu le 4e Lesoldat de 38 ans, né à Nîmes et sous-officier au 4e régiment d'hélicoptères des forces spéciales de l'Armée de terre, se trouvait à bord d'un hélicoptère Caracal, qui s'est écrasé nonton film mission impossible 3 full movie. 9 juillet 2013 2 09 /07 /juillet /2013 1255 Le 4é Régiment d'hélicoptères des Forces spéciales de Pau est l'un des rares au monde à maîtriser la technique de la grappe 08/07/2013 Par Hélène Chauwin Ces commandos d'élites agissent dans l'ombre. Ils transportent et appuient les opérations les plus délicates. Ils interviennent sur tous les fronts, au Mali ou en Somalie récemment. Des années d'entraînement, des talents de pilotes hors normes. Ce sont des militaires d'exception. Une équipe de France 2 a pu suivre, en exercice, le 4é régiment d'hélicoptères des forces spéciales de Pau. Un reportage étonnant de J. de la Mornais, JS. Monier et S. Malin. Lors d’une audition à l’Assemblée nationale réalisée dans le cadre de l’examen du projet de loi de finances [PLF] 2021, le 6 octobre, la ministre des Armées, Florence Parly, a annoncé la commande de dix hélicoptères NH-90 TTH Caïman » pour les besoins du 4e Régiment d’Hélicoptères des Forces Spéciales [RHFS]. Cette commande, notifiée à NHIndustries, était prévue par la Loi de programmation militaire [LPM]. Jusqu’à présent, peu de détails ont été donnés sur cette version forces spéciales » du NH-90, si n’est qu’il était question d’intégrer le système Eurofl’eye », une caméra grand champ » qui, développée par Safran, offre un angle de vision à 210° et permet une restitution en 3D, infrarouge et indépendante pour chaque membre de l’équipage de l’environnement dans lequel évolue d’appareil. Une étude portant sur cette capacité avait été lancée par la Direction générale de l’armement [DGA] en octobre 2018. Cela étant, trois jours après l’annonce de Mme Parly, la DGA a précisé que, dix-huit mois après le lancement des études préparatoires, menées en partie en coopération avec la Belgique et l’Australie, la NAHEMA [NATO HElicopter Management Agency] » venait de notifier, en son nom, le contrat de développement de la version forces spéciales’ du NH-90 » et qu’un avenant au contrat de production des 74 TTH commandés au profit de l’armée de Terre avait également été notifié pour couvrir la modification des dix derniers appareils au standard forces spéciales’. » Dans son communiqué, la DGA explique que les principales améliorations qui seront apportées au NH-90 FS porteront dans un premier temps sur l’intégration d’une boule optronique Euroflir 410 de nouvelle génération fournie par Safran Electronics & Defense, ce qui permettra d’améliorer la détection des obstacles et des menaces, en vol tactique et dans n’importe quelle condition. Pouvant recevoir dix senseurs différents en fonction des besoins et offrant, s’agissant de l’imagerie, quatre bandes spectrales complémentaires permettant l’identification à longue distance [TV, couleur, proche infrarouge, infrarouge et SWIR – pour voir à travers la fumée ou les nuages et détecter des objets dans l’eau], la boule Euroflir 410 va également équiper les drones tactiques Patroller de l’armée de Terre ainsi que les hélicoptères Dauphin N3 et H160 loués par la Marine nationale afin de patienter jusqu’à la mise en service du Guépard. Une autre modification, précise la DGA, donnera la possibilité d’utiliser l’issue arrière du TTH pour les opérations d’aérocordage avec autoprotection par les portes latérales ». En outre, plusieurs améliorations concernant la soute du NH-90 permettront entre autres d’utiliser l’issue arrière en vol ou d’afficher la vidéo du système optronique d’observation au profit des personnels en soute. » Et il est question d’installer des provisions électriques et mécaniques » pour l’intégration ultérieure d’autres systèmes qui sont probablement les plus importants. Ainsi, le casque TopOwl, de Thales, passera de l’analogique au numérique, ce qui offrira de nouvelles capacités, comme l’affichage vidéo haute résolution des senseurs de pilotage et de mission, la réalité augmentée et l’affichage de symbles tactiques en 3D. Cet équipement sera commun avec le prochain standard 3 de l’hélicoptère d’attaque Tigre », indique la DGA. Enfin, la caméra Eurofl’Eye sera associée au casque TopOwl, améliorera les conditions de pilotage en environnement dégradé ». Les évolutions du NH90 FS, qui suscitent de l’intérêt d’autres pays déjà équipés de cet hélicoptère, ne sont pas destinées à l’usage exclusif des forces spéciales. En effet, la plupart de ces nouvelles capacités seront également utiles à l’Aviation légère de l’armée de Terre pour augmenter la couverture opérationnelle du TTH », souligne la DGA. Cela étant, ces améliorations pourraient aussi profiter aux NH-90 NFH de la Marine nationale. C’est en effet ce qu’ont sous-entendu les députés Jean-Jacques Ferrara et Jean-Pierre Cubertafon, dans leur rapport réalisé dans le cadre d’une mission flash » sur les hélicoptères des forces armées. Pour la marine, l’augmentation du parc à hauteur de dix appareils N90 NFH permettrait de lui donner les moyens de satisfaire le contrat opérationnel à l’horizon 2035, de renforcer notamment les moyens logistique du groupe aéronaval, aujourd’hui sous dimensionnés, d’assurer les alertes contreterrorisme maritime et le besoin des forces spéciales mer », ont estimé les deux parlementaires. Mais sans aller jusqu’à une telle commande, ils ont aussi rappelé que la version navale du NH-90 doit faire l’objet d’une rénovation à mi-vie indispensable pour lui donner une capacité d’évolution au-delà de 2030 », dans les domaines de la guerre électronique, de l’auto-protecton, de l’armement anti-navire léger et des calculateur de mission. En attendant, le 4e RHFS ne disposera de ses cinq premiers NH-90FS qu’en 2025, les cinq suivants devant lui être livrés l’année suivante. Photo © DGA Armées Florence Parly veut mobiliser des forces spéciales européennes pour aider l’armée malienne. Mais rien n’est encore prêt Les faits - Le Premier ministre Edouard Philippe a ouvert, ce lundi 18 novembre, le sixième Forum international de Dakar sur la paix et la sécurité en Afrique, aux côtés du président sénégalais Macky Sall, en présence du ministre des affaires étrangères Jean-Yves Le Drian et de la ministre des armées Florence Parly. La situation sécuritaire dégradée, notamment au Mali et au Burkina Faso, dominent les travaux. Face à la dégradation de la situation au Mali, le ministère français des Armées vient d’inventer une nouvelle force militaire, baptisée Takouba, qui s’ajoutera aux six déjà présentes sur le terrain. Ce sera donc la septième… Outre les Forces armées maliennes FAMa, on compte en effet l’opération française Barkhane 4 500 hommes, l’opération Sabre spécifique au Commandement des opérations spéciales quelques centaines, les casques bleus de la Minusma 15 000 hommes, l’EUTM-Mali, une mission européenne de formation de l’armée malienne 600 hommes et la Force conjointe du G5-Sahel de l’ordre de 5 000 hommes formées par les cinq armées de la cela ne suffit pas pour gagner la guerre contre les Groupes armés terroristes » GAT. S’ils ne sont que quelques centaines, ils bénéficient d’un terrain local favorable, fait de misère, de trafics et de tensions communautaires. Emmanuel Macron cherche en vain une solution et il entend repréciser » bientôt le rôle de la force française Barkhane. Succédant à Serval », les militaires français ont perdu 31 des leurs au Mali depuis janvier 2013 et le coût de l’opération s’élève à environ 700 millions par an, soit 2 millions par De passage sur la base française de Gao, le 5 novembre, la ministre des armées Florence Parly a annoncé la création d’une nouvelle unité » européenne pour renforcer les capacités militaires maliennes. Elle prendra le nom de Takouba », en référence à une arme traditionnelle dans cette région d’Afrique. Ce sabre armera les forces armées maliennes sur le chemin de l’autonomie et de la résilience », a promis la ministre. Sabre comme l’opération spéciale française au Sahel… Selon Florence Parly, il s’agira d’ une unité de forces spéciales européenne » qui transmettront leur savoir-faire d’exception aux militaires maliens ». La ministre avait déjà évoqué cette initiative en juin, lors d’une visite au 4e régiment d’hélicoptères des forces spéciales à Pau. Takouba » sera lancé dès 2020 », ajoutait la ministre. Sauf que rien n’est prêt et encore moins décidé. Nous sommes très en amont, mais c’est bien emmanché », indiquent des sources militaires, qui parlent d’accroître l’offre de service européenne ». Avec qui ? Pour l’instant, on n’en sait rien. Nous en sommes aux pourparlers et aux tractations », ajoute la même source. Une dizaine de pays européens ont été approchés, mais seule la petite Estonie semble avoir donné un accord ferme. Les Estoniens ont déjà dépêché une centaine d’hommes au sein de Barkhane, essentiellement pour des missions de protection. Parmi les pays cités, on compte la Finlande, l’Autriche, le Danemark, la République Tchèque, le Portugal, l’Espagne ou la Suède. Certains sont intéressés et d’autres se sont déjà retirés », note une source proche du dossier. Les récentes déclarations du président Macron sur la mort cérébrale de l’Otan », qui ont consterné plusieurs capitales, ne facilitent pas les grande inconnue est évidemment la participation éventuelle de l’Allemagne. La ministre de la Défense, Annegret Kramp-Karrenbauer, en difficulté politique, semble très allante sur les engagements extérieurs de son pays, mais le pouvoir de décision ne lui appartient pas. La possibilité d’une participation britannique est évoquée – la Royal Air Force mettant déjà trois hélicoptères lourds Chinook à disposition de Barkhane pour des missions de langue. Takouba sera placé au sein de [l’opération française] Barkhane » sous la forme d’une CJSOTF, une Combined Joint Special Operations Task Force », comme disent désormais les militaires français. Vu de Paris, la participation française devrait surtout concerner l’état-major de Takouba. Cette mission devrait ressembler à ce que l’Otan – dont la France – avait mis en place en Afghanistan sous le nom d’OMLT Operational Mentoring Liaison Team, des détachements occidentaux insérés dans les forces afghanes. Il s’agit de former, de “mentorer”, d’accompagner l’armée malienne au combat », indique une source devrait s’agir de plusieurs petites unités d’un volume de quelques dizaines d’hommes à chaque fois, capables d’assurer leur sécurité et leur logistique, au sein de l’armée malienne. Le problème de la langue reste entier et les Takouba » auront besoin d’interprètes. Pas simple pour aller au combat. Au plus tôt, Takouba devrait être pleinement opérationnel » à l’automne 2020. Car, après l’annonce de la ministre Florence Parly, tout ou presque reste à construire. Description Caractéristiques Résumé Photos de Henri-Pierre Grolleau Détails produit Beau livre, relié, illustré. Caractéristiques Poids kg Dimensions × cm Date de parution 11/12/2015 Langue français Nombre de pages 160 pages EAN13 ou ISBN 9782357431423 Éditeur Marines éditions Autres livres à découvrir... Le 4e régiment d'hélicoptères des forces spéciales organise un exercice tactique avec le 35e RAP sur Tarbes et ses environs ce mardi soir. Quatre hélicoptères de combat vont réaliser des déposes et des récupérations sur plusieurs sites au coeur de l'agglomération. Pas d'inquiétude à nourrir à la vue d'engins militaires dans le ciel tarbais ce mardi soir. L'agglomération de Tarbes est en effet le théâtre d'un exercice tactique mené par la 4e RHFS de Pau conjointement avec le 35e Régiment d'artilleurs parachutistes de Tarbes. Plusieurs sites dont l'aérodrome de Laloubère, un stade de rugby et des emprises du 35e RAP sont ciblés afin de réaliser des déposes et des récupérations de personnels et de matériel. "Cette activité particulière et très ponctuelle a pour but de pouvoir entraîner nos équipages de combat à réaliser des missions tactiques dans un environnement urbain qui demeure très complexe à maîtriser" détaille le 4e RHFS. Quatre appareils doivent survoler Tarbes jusqu'à 23 heures ce soir. / Photo Andy Barréjot Quatre hélicoptères de combat arrivant de Pau doivent participer à cet exercice qui va s'étirer jusqu'à 23 heures ce mardi soir. "Cette manoeuvre tiendra compte du risque de nuisances sonores en limitant au maximum et dans la mesure du possible, le survol prolongé des habitations" précise le régiment. Quatre appareils doivent survoler Tarbes jusqu'à 23 heures ce soir. / Photo Andy Barréjot Depuis 16 heures, les hélicoptères ont entamé leurs manoeuvres au-dessus de Tarbes, dans un bourdonnement constant. Des engins qui réalisent des mouvements spectaculaires à quelques mètres de haut seulement, dans un ballet aérien maîtrisé, coiffant les immeubles du centre-ville, sous le regard des habitants curieux et impressionnés, le nez en l'air.

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